Que nos vies aient l’air d’un film parfait – Carole Fives

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Il y a parfois des titres qui frappent par leur évidence. Cet extrait du refrain d’Amoureux Solitaires, d’Elli et Jacno, était une formule tellement belle et bien tournée qu’on s’étonne qu’elle n’ait pas été utilisée plus tôt. Et le livre vaut mieux que sa 4ème de couverture qui surfe sur une nostalgie années 80 qui n’est que peu présente dans le livre, et objectivement pas un sujet majeur.

Caroline Fives nous livre ici les chroniques d’une séparation d’un couple et ses 2 enfants dans les années 80, à travers les points de vue alternés de 4 protagonistes. On découvre peu à peu les points de vue des uns et des autres, leurs ressorts psychologiques, leur manière de voir les choses et leur évolution, le tout de manière toujours allusive, compréhensive, assez fine.

Le style est léger, élégant, avec quelques effets de répétition ou psychologisants assez inutiles, mais qui ne nuisent pas à l’ensemble. A l’inverse, il n’a rien non plus de remarquable, et finalement on se désintéresse assez vite de cette histoire banale, autour d’une famille qui se disloque et a ses petits secrets comme tant d’autres, et on apprécie que l’auteur achève son récit à page 119 car on en avait déjà assez lu.

Revue de web :

François Busnel vante, non sans raison, le « ton juste » du livre et la salutaire absence de pathos :

http://www.lexpress.fr/culture/livre/francois-busnel-a-lu-que-nos-vies-aient-l-air-d-un-film-parfait-par-caroles-fives_1157071.html

 

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