Archives de Catégorie: Séries

« The Gentlemen » de Guy Ritchie sur Netflix : quand la noblesse fricote avec la pègre

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Un Amoralisme Assumé

L’univers de Guy Ritchie, où les escrocs ont des cœurs en or (ou en plomb, selon les circonstances), est de retour dans « The Gentlemen » sur Netflix. La série, adaptation du film éponyme de Ritchie, nous plonge dans les méandres de la pègre londonienne et de la noblesse britannique avec une approche décomplexée. Les personnages, amoraux et fascinants, incarnent une palette de moralités fluctuantes. On suit leurs péripéties grâce à une écriture soignée qui mélange cynisme et humour noir.

Personnages et Performances : Une Galerie Diversifiée

Chaque épisode présente une variété de personnages intéressants, des magnats du cannabis aux hommes de main loyaux mais souvent maladroits. Le travail sur les personnages est notable, chaque figure ayant sa propre saveur et ses propres failles. Les acteurs principaux, Theo James et Kaya Scodelario, forment un duo épatant et efficace, leur alchimie rendant chaque scène où ils apparaissent captivante. La série joue également sur la dualité entre une noblesse décadente et fin de siècle et une pègre ambitieuse qui souhaite prendre sa place, ajoutant une couche de tension et de contraste à l’intrigue.

Écriture et Séquences Visuelles

L’écriture de la série est précise et bien rythmée. Les dialogues et l’intrigue maintiennent l’intérêt du spectateur. Certaines scènes sont visuellement marquantes, capturant l’essence du style de Ritchie : flashy et percutant. Ces séquences se démarquent par leur esthétique soignée et leur impact visuel.

Rythme et Prévisibilité

Le rythme rapide de « The Gentlemen » empêche l’ennui. Les rebondissements et retournements s’enchaînent à un rythme suffisant pour que l’on reste engagé. Cependant, une certaine prévisibilité se fait sentir dans le déroulement des épisodes. Les ficelles narratives, bien que maîtrisées, sont parfois trop visibles, permettant au spectateur d’anticiper certains événements.

En somme, « The Gentlemen » sur Netflix est un mélange réussi de style et de chaos. Guy Ritchie, en adaptant de manière un peu surprenante son propre film, démontre une fois de plus son savoir-faire dans le domaine des récits criminels.

Kleo, un bijou pop RDA

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Netflix nous propose cette curieuse série d’espionnage pop RDA, Kleo, qui se regarde avec un vrai plaisir. 

Elle se déroule pendant cette étrange période de l’histoire allemande ou le mur était tombé, mais où la RDA était bel et bien encore vivante, et où l’on ne savait pas trop de quoi l’avenir serait fait. C’est à dire, en gros, au 1er semestre 1990. 

Sur ce fonds historique (la séparation et la réunification des 2 Allemagnes est un terreau fertile de tant de films, livres et séries…), Kleo greffe une intrigue d’espionnage très similaire au Red Sparrow de Jennifer Lawrence, mais beaucoup plus loufoque et fantaisiste, tout en captant cet air du temps si particulier. 

La série convainc aussi et surtout par sa galerie de personnages hauts en couleur, ancrés dans leur époque. Kleo l’héroïne éponyme bien sûr, Sven le policier de Berlin Ouest obsédé par un meurtre dans une boîte de nuit berlinoise, Thilo le teufeur qui veut implanter la techno à Berlin (on se donne facilement rendez-vous au Tacheles dans la série, le bunker techno du centre de Berlin Est), Uwe le tueur obtus de la Stasi, et tant d’autres. 

Pour autant, si on roule beaucoup en Trabant et en Wartburg, la série ne verse ni dans une Ostalgie régressive, ni dans une critique politique de fonds. C’est même un point ambigu et assez réussi, une héroïne de la Stasi qui se retourne contre ses maîtres, mais sans critique frontale du régime en tant que tel (quelques séquences drôles à ce sujet, quand Sven s’essaie au commentaire politique sur la RDA et se fait rabrouer par Kleo et d’autres). Souvenons-nous que, pendant ses quelques mois, la réunification n’avait rien d’une évidence, et que tous les avenirs de la RDA étaient encore possibles. 

Enfin, mention spéciale pour la musique, elle aussi d’époque (ou qui y ressemble diablement), et qui nous plonge encore plus dans l’ambiance de ces années si particulières. Une belle réussite dans l’ensemble. 

à retrouver aussi l’article de Thomas Sotinel dans le Monde sur la série.

Ozark S4E8 : une vraie claque

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L’épisode de reprise de la 2ème partie de la saison 4 d’Ozark est une vraie claque. Alors que le début de la saison 4 se traînait un peu, que les intrigues duraient trop longtemps, que les personnages tournaient en rond, cet épisode remet toutes les pendules à l’heure et nous rappelle pourquoi on aime tant cette série. 

C’est de la douleur à l’état pur, du cynisme assumé, de la violence méchante, du mensonge et des larmes; mais aussi des séquences oniriques bizarrement passionnantes, de l’action pure et simple, de l’espoir au bout du tunnel, et un portrait psychologique d’une jeune fille en deuil d’une acuité rare. Et cette conclusion, pour ma part inattendue et brusque, mazette ! 

Mare of Easttown : Kate Winslet, we want Mare !

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Depuis 3 semaines, le lundi soir, ne me cherchez pas ailleurs que devant la télé, sur OCS, pour l’épisode hebdo (en US+24h) de Mare of Easttown, la nouvelle mini-série d’HBO avec Kate Winslet en vedette.

Oubliez la nymphette de Titanic ! Kate Winslet incarne une policière d’une petite ville banale de Pennsylvanie, la quarantaine bien tassée, qui connaît tout le monde ou presque dans la ville. Elle est en charge depuis plus d’un an d’une enquête sur la disparition d’une jeune fille sans résultats probants – ce que lui reproche amèrement la famille de la disparue. Mais elle est surtout au contact de la délinquance au quotidien, elle appelle les junkies par leur prénom car elle les connaît par cœur et essaie de les reloger après les avoir arrêtés.

Et puis sa propre vie personnelle est compliquée, entre un ex qui habite la maison d’à côté et se re-fiance, sa mère qui vit chez elle pour l’aider à s’occuper de son petit fils, et sa fille ado en pleine crise rebelle.Bref, on est dans une côté tranche de vie d’une petite communauté tout à fait plaisant, quand tout à coup un 2ème meurtre va relancer l’action, inciter le comté à lui adjoindre un enquêteur, et les péripéties et les surprises vont s’enchaîner…

Kate Winslet porte à bout de bras cette superbe série qui prend son temps, s’attache aux personnages, rend très bien la poésie d’une petite ville comme tant d’autres. Elle est d’une « normalité » presque méconnaissable, et quand tout à coup Mare se maquille pour un rendez-vous galant, elle se métamorphose et on se souvient que, oui, c’est bien Kate Winslet et qu’à 46 ans elle a encore bien du charme. Mais quelques minutes après, elle a repris son uniforme pataud et s’enfonce à nouveau dans les méandres de sa vie difficile. Très chaudement recommandé !

Le Serpent, glacial et remarquable

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Difficile de rester insensible à une série comme le Serpent. Au début, on se demande vraiment ce qui pourrait nous attirer dans une série relatant le parcours d’un obscur serial killer des années 70 en Thaïlande. Et puis, au terme des 45 premières minutes, on est saisi par un drôle de malaise, on a l’impression de commencer un bad trip, dont on se demande jusqu’où il peut aller.


D’abord, première énorme réussite, Tahar Rahim est plus que convaincant en Charles Sobhraj. Il fallait un interprète de gros calibre pour assurer le côté voyou magnifique, manipulateur hors pair, mais aussi escroc sans coeur, tueur sans scrupules, capable de s’attacher d’inexplicables fidélités – et des haines tenaces aussi. Netflix l’a trouvé avec lui.
Autre réussite, la confrontation – presque toujours à distance – Sobhraj / Knippenberg, le diplomate hollandais en poste à Bangkok qui se prend d’intérêt pour cette affaire, ne lâche pas la pression, court de multiples pistes, met en danger sa carrière et sa vie privée pour une cause que personne ne lui demande de défendre. Un très beau portrait de personnage, pas forcément attachant, mais fouillé et crédible.


On voit quelques critiques négatives sur la construction temporelle un peu embrouillée de la série, avec ses multiples mouvements en arrière et en avant. A vrai dire, le procédé est très classique, le fil de l’action se suit sans problème; là aussi avec des répétitions de mêmes moments dans des épisodes différents qui permettent de jeter un nouveau coup d’oeil à des scènes déjà vues – et souvent avec la conscience glacée du drame dont on sait qu’il va se dérouler. Et l’on comprend rapidement que cette confusion des temps, c’est celle des esprits de ceux que Sobhraj manipule, embobine, met sous son emprise; et aussi celle des enquêteurs qui ne savent plus où donner de la tête dans ses nombreux voyages, ses multiples identités – d’où l’aspect insaisissable du serpent du titre.


Enfin, autre franche réussite, la photographie et la recréation du Bangkok et de l’Asie des années 70. Bon, je ne sais pas si Bangkok ressemblait vraiment à ça, mais on y croit à fond; la reconstitution est franche et massive et j’ai marché à fond, me demandant souvent comment on pouvait recréer des scènes de rue aussi denses. CGI à fond j’imagine, mais un résultat convaincant et un vrai parti pris esthétique. Je comprends aussi qu’on puisse ne pas apprécier car cela donne une image lourde, chargée, pas toujours belle.


Jusqu’au bout, on est pris par l’intrigue, poursuivi par ce malaise, on veut savoir comment va s’achever ce road trip sinistre, on se demande comment les protagonistes peuvent tomber sous la coupe de ce sinistre personnage et on le comprend sans doute un peu. Glaçant et remarquable.

Snowpiercer S02 : un patchwork disparate

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Les premiers épisodes de la saison 1 de Snowpiercer m’avaient à vrai dire peu convaincu. Une caractérisation simpliste des personnages, un univers visuel pas toujours très séduisant, une intrigue de résolution de crime dont on se demandait ce qu’elle venait faire dans ce train, et un large écart avec le film qui me déstabilisait un peu.


Néanmoins je me suis accroché, et à partir de la fin de la saison 1 et surtout de la saison 2, cette obstination a été payante. L’intrigue « policière » a cédé la place à une intrigue politique assez intéressante; le personnage de Leyton est plutôt attachant; on commence, comme les passagers, à s’habituer à l’univers si particulier du train (et à oublier tant le film que la BD d’origine, et pourquoi pas après tout), et de temps en temps des images magnifiques du train dans son environnement glacial étreignent par leur beauté. Et puis, quel beau nom que ce Transperceneige, quand même !


Tout change à la fin de la saison 1, et c’est pour le mieux. Selon le vieux principe d’Hitchcock, plus le méchant est réussi, plus le film est réussi. Et c’est ce qui vaut pour le début de la saison 2, avec un « nouveau » méchant particulièrement plaisant, retors, sincère et machiavélique, tordu et prévisible, malsain et si logique. Et cette magnifique métaphore du train comme image de la société fonctionne encore mieux lorsqu’il y a 2 trains, qui plus est s’ils sont accolés ! On apprécie aussi les aspects rituels de la série, « le train aux 1034 wagons » et autres figures de style plutôt bien trouvées.


Cependant, il faut bien avouer que la saison traîne en longueur, les répétitions abondent, le développement des personnages n’est pas toujours cohérent; l’épopée parallèle en dehors du train d’un personnage est fort mal intégrée dans le tout; bref la série est un patchwork pas toujours heureux ni très convaincant. Reste un plaisir feuilletonnant, certains personnages auxquels on s’attache, des moments de grâce ou loufoques ou de confrontation plutôt réussis qui fait qu’on s’accroche. Jusqu’à une saison 3 ?

Mrs. Wilson, un délice anglais

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Le replay de France 3 recèle parfois de vraies pépites…Ainsi, cette mini-série « Mrs. Wilson », diffusée un dimanche soir en toute discrétion, vaut assurément le coup d’oeil (avec 3 épisodes de 52 minutes, on n’en a pas non plus pour tout le mois et parfois c’est aussi bien).

Le postulat de départ est assez attirant : alors que son mari depuis plus de 20 ans, écrivain et ancien espion, vient de décéder, on sonne à la porte de Mrs. Wilson, et c’est une femme qui prétend être l’épouse du défunt…Qu’en est-il ? Quel est le passé de ce mari qu’elle croyait si bien connaître ? Comment vont réagir ses 2 enfants ?

On apprécie d’abord l’interprétation de Ruth Wilson, tout en retenue, frustration et colère rentrée (très anglaise en vérité…); d’autant plus troublant qu’on apprend qu’il s’agit de l’histoire de sa propre grand-mère, car oui, c’est « inspiré de faits réels » ! Bien entendue, c’est la BBC qui est à la manoeuvre derrière. L’atmosphère d’une Angleterre corsetée des années 60 est parfaitement rendue, où le passé trouble d’Alec Wilson est d’autant plus dérangeant. De rebondissements en rebondissements, de flash back en souvenirs qui reviennent à la surface, l’intrigue progresse; et s’il faut reconnaître une petite baisse de régime sur la fin, le tout se laisse regarder avec délice, un peu comme un thé de 5 heures avec de bons scones frais et de la marmelade…

à lire aussi, l’excellente analyse d’Ilona sur le site Critictoo

The rain, saison 2 : un charme post apocalyptique fou

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On a peut-être une tendresse particulière pour la première série qu’on a regardée sur Netflix, et moi c’était il y a environ 1 an la première saison de The Rain. Tout me semblait nouveau : une série danoise, un concept effrayant et simple à la fois, des épisodes courts (35 à 45 minutes), une saison ramassée de 6 épisodes. Et puis des acteurs frais, une science fiction un peu foutraque, des personnages de plus en plus complexes auxquels on s’attachait rapidement.

 

La saison 2 poursuit sur ces fondamentaux, mais amorce quelques virages. La pluie n’est plus mortelle; il s’agit maintenant de savoir comment sauver Rasmus, et s’il faut le sauver, et si lui-même veut être sauvé. Le jeune acteur Lucas Lynggaard Tonnesen fait d’ailleurs merveille dans ce rôle et fait oublier la naïveté qu’il inspirait parfois dans la 1ère saison.

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Les dilemmes moraux, les cas de conscience, les choix déchirants sont légion dans cette saison; et s’ils sont parfois un peu appuyés voire exagérés, c’est aussi un vrai ressort de l’action dramatique. De nouveaux personnages apparaissent, principalement féminins d’ailleurs, elles ont le bon goût de ne pas être rapidement éliminées et d’avoir un rôle majeur dans l’histoire, et de permettre à la dynamique psychologique d’aller de l’avant et de se raffiner. Enfin, les virages sont notamment un côté sentimental beaucoup plus prononcé, parfois même caricatural, dont on se demande s’il était bien indispensable.

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Mais la série garde toujours ce chic fou pour son esthétique post industrielle un peu crade, cette nature presque toujours hostile – comment ne pas y voir un commentaire sur notre rapport à la nature – ; et cette magnifique séquence dans un parc d’attraction délabré qui aurait pu bien mal se terminer et qui est un vraiment moment de lumière de cette saison.

The OA, original et baroque

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Les sorties de nouvelles saisons sont une bonne manière d’entrer dans des séries qu’on avait raté. Ainsi, j’ai découvert une nouvelle série, Game of Thrones, où j’ai 7 saisons à rattraper 🙂
Mais sur Netflix, la sortie le mois dernier de la saison 2 de « The OA » m’a rappelé les bonnes critiques que j’avais entendues à la sortie de la première saison, et j’ai décidé de m’y mettre. Quelle bonne décision !
Déjà, le titre en dit beaucoup sur la série, à la fois simple, original, intrigant, ouvert à beaucoup d’explications. Et il faudra attendre beaucoup d’épisodes pour en avoir une première explication.
Le S1E1 est un modèle du genre. Une situation mystérieuse (une jeune fille aveugle revient après 7 ans de disparition, elle a retrouvé la vue, porte de mystérieuses cicatrices, que lui est-il donc arrivé ?), des personnages attachants, des acteurs convaincants, tout un cast de personnages qui se mettent en place sans qu’on comprenne vraiment de quoi il retourne, un jeu entre le passé et le présent, un amour de la narration, une vraie maîtrise du récit, on en redemande. Et toute la saison 1 est de cet acabit, avec une trame narrative qui s’enrichit, se déploit, surprend, amuse, trouble, choque. L’histoire avance souvent dans des directions imprévues, on frise le film d’horreur, le thriller psychologique, le film mystique, le college movie, le film d’enquête. Oui, la liste paraît échevelée, presque baroque; et c’est là tout le charme et aussi la limite de la série. Il faut s’y laisser embarquer, ne pas essayer de la prendre uniquement sous un angle, parfois laisser passer un moment de gêne ou d’angoisse pour apprécier un ensemble vraiment original.
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La série sort des cadres établis, est empreinte d’une vraie personnalité; et on imagine que cela tient beaucoup à Brit Marling, qui est à la fois actrice principale, scénariste, productrice et réalisatrice; et à Zat Batmanglij, son comparse dans la série. C’est le personnage et le jeu de Brit Marling qui font que la série tient ensemble dans toutes ses dimensions parfois difficilement réconciliables.
La 2ème saison commence sur un vrai « gamechanger » dans le scénario, qui relance et renouvelle en profondeur la dynamique de la série, introduit de nouveaux personnages. Avouons-le, si certains morceaux de bravoure rendent la saison mémorable, elle est globalement moins maîtrisée, essaie de réunir trop de thématiques à la fois pour être totalement convaincante, et l’on se perd parfois dans les méandres d’un récit parfois confus.
Néanmoins, peu de séries m’auront autant passionné cette année, peu de personnages autant marqué, vivement recommandée !
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Special (Netflix) : une bouffée de fraîcheur

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La série Special sur Netflix est une vraie bouffée de fraîcheur.
Ryan, 28 ans, est atteint de « CP ». On apprend dès la séquence d’introduction qu’il s’agit paralysie cérébrale (Cerebral palsy), ce qui fait qu’il souffre de défauts de coordination. Il vit chez sa mère, n’a que peu de contacts avec l’extérieur, et est gay. Le sujet de la série, c’est bien sûr l’émancipation, puisqu’il démarre dès le premier épisode un stage dans un site internet, va se faire des amis, des rencontres…
Les épisodes sont courts, une quinzaine de minutes chacun, mais c’est bien assez pour arriver là où chaque épisode veut arriver (on se plait à regretter qu’il n’y ait pas beaucoup d’autres séries qui n’utilisent que 15 minutes pour dire ce qu’elles ont à dire, plutôt que d’en remplir 40 ou 55…). Et c’est avec une vraie maestria que les épisodes tour à tour nous émeuvent, nous enchantent, nous gênent, nous blessent, nous réconfortent et nous donnent espoir.
Si tout cela est si vrai, c’est que l’acteur principal, aussi derrière la caméra et au scénario, a un propos très largement autobiographique; et l’on sent la profonde sincérité qui émane de chaque épisode.
Une mention spéciale à la mère de Ryan, dévouée depuis si longtemps à son fils, et qui re-découvre sa vie au fil des épisodes, tout en lui restant tellement attachée. Un vrai personnage riche et complexe comme on les aime.
Petit bémol cependant : la série se termine au bout de 8 épisodes en eau de boudin au beau milieu des intrigues; Netflix tu ne peux pas nous laisser comme ça !

 

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