Archives de Catégorie: Musique

“Mid Air” de Romy : Un Voyage Entre Hédonisme et Profondeur

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Le morceau “She’s on My Mind” de Romy avait fini par faire son chemin jusqu’à mes playlists YouTube. Sa mélodie infectieuse, son groove entêtant étaient devenus des familiers de mes moments d’écoute ces derniers mois. Néanmoins, j’avais manqué la sortie de l’album complet de Romy, “Mid Air”, et j’ai rattrapé ce retard ces derniers jours avec un grand plaisir.

L’Émergence d’une Carrière Solo

Romy, ancienne membre du groupe The xx, a décidé de se lancer en solo avec “Mid Air”. Loin des productions minimalistes et éthérées de son groupe d’origine, elle explore ici des territoires plus variés et audacieux. L’album aspire clairement à recréer un sentiment de fête, d’hédonisme, et d’insouciance. Pourtant, derrière cette apparente légèreté, se cachent des messages sociaux et une profondeur insoupçonnée.

Une Atmosphère Rétro et Festive

Dès le titre d’ouverture, “Loveher”, Romy nous plonge dans une atmosphère rétro. Les nappes de synthé émergent, la mélodie se dessine, et le groove monte en puissance. Avec sa voix cristalline, Romy nous embarque dans ce morceau qui évoque les années 90 tout en restant résolument moderne. “Strong”, en collaboration avec Fred Again, est un autre exemple de cette mise à jour réussie. Le clip, hommage aux classiques “Don’t Give Up” de Peter Gabriel et Kate Bush, nous transporte dans un contexte club disco des plus plaisants.

Entre Pop et Subtilité

“Mid Air” oscille entre des titres accrocheurs et des compositions plus subtiles. “She’s on My Mind”, presque pop et léger, nous fait danser, tandis que “Enjoy Your Life” tire vers un nouveau disco ball room grand public, qui me transporte presque circa 1991 en écoutant le « Everybody’s free » de Rozalla sur MaXXimum (avec 2 x !)… Les puristes pourront regretter ce virage, mais il n’empêche pas l’impact fort de ces morceaux. La voix de Romy se révèle plus subtile qu’il n’y paraît, ajoutant une dimension supplémentaire à l’ensemble.

Un Mélange de Thèmes

L’album “Mid Air” de Romy jongle avec des thèmes classiques de la fête et de la danse, mais aussi des sujets plus intimes et complexes tels que l’identité, les relations difficiles et le deuil. Dans chaque morceau, Romy insuffle une euphorie, une insouciance, voire une certaine mélancolie. Le résultat est réussi, et cet album nous donne envie de suivre avec impatience les prochaines productions de Romy.

Les Critiques

Voici un résumé des principales critiques concernant “Mid Air” :

  1. Sound Of Violence : L’album est festif, intime et politique, avec des morceaux parfois trop lisses et mainstream. Malgré cela, “Mid Air” reste une semi-réussite.
  2. Les Oreilles Curieuses : Inspiré par Jamie xx, Romy troque les Doc Martens pour les pattes d’eph et la boule à facettes. Des titres colorés à l’énergie infectieuse font de “Mid Air” un très bon cru.
  3. Les Midis de Culture : L’album mélange habilement des thèmes festifs avec des sujets plus profonds. Romy impulse une euphorie et une insouciance réussies, donnant envie de découvrir ses prochaines œuvres .

« Nothing matters » des Last Dinner Party : une éclosion glam-rock

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The Last Dinner Party est un groupe de rock indépendant britannique originaire de Londres. Formé en 2021, il se compose d’Abigail Morris (chant), Lizzie Mayland (chant, guitare), Emily Roberts (guitare, mandoline, flûte), Georgia Davies (basse) et Aurora Nishevci (clavier, orgue, piano, synthétiseur). Leur batteuse permanente, Rebekah Rayner, les rejoint lors de leurs performances live. Le groupe a signé avec Island Records avant de sortir leur premier single, “Nothing Matters”, en avril 2023, qui a rapidement grimpé dans le Top 20 britannique. Ils ont également remporté le Rising Star Brit Award en décembre 2023 et ont été élus BBC Sound of 2024.

Le Style Musical de The Last Dinner Party

The Last Dinner Party propose un mélange audacieux d’indie rock, d’art rock et de baroque pop. Leur musique est à la fois élégante et excentrique, avec des arrangements riches et des mélodies accrocheuses. Ils ont su créer un son unique qui évoque à la fois la grandeur des années 70 et la modernité du rock alternatif.

“Nothing Matters” : Paroles et Sens

La chanson “Nothing Matters” est une véritable déclaration d’amour. Abigail Morris, la chanteuse, exprime avec passion l’intensité des émotions amoureuses. Les paroles évoquent un amour débridé, presque pervers, où chaque instant compte. La vidéo, réalisée avec brio, alterne entre des images funéraires et des scènes de célébration, rappelant le film culte de Sofia Coppola, The Virgin Suicides.

La mélodie est envoûtante, portée par une orchestration glam rock qui nous transporte. Le refrain, puissant et provocateur, résonne longtemps après l’écoute. Les paroles, à la fois sensuelles et choquantes, nous plongent dans un tourbillon d’émotions.

Le Premier Album et L’Avenir du Groupe

Leur premier album studio, “Prelude to Ecstasy”, sorti en février 2024, a immédiatement conquis le public et s’est hissé en tête des charts britanniques. Les autres chansons de l’album sont (presque) du même niveau, promettant un avenir brillant pour The Last Dinner Party. On attend avec impatience leurs concerts en France (enfin, en province puisqu’elles sont déjà passé à la Maroquinerie à Paris…) et la suite de leur carrière !

En somme, The Last Dinner Party est un groupe à suivre de près. Leur énergie, leur créativité et leur passion pour la musique les mettent clairement à part du tout venant. Ne les quittez pas des oreilles ! 🌟🎸


Bien sûr ! Pour optimiser le référencement de votre article de blog, je vous recommande d’inclure un paragraphe qui met en avant les liens vers le site officiel du groupe The Last Dinner Party ainsi que leurs principaux comptes de réseaux sociaux.


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La Réinvention de “Owner of a Lonely Heart” par Rick Astley et Trevor Horn : Un Éclat Inattendu

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Dans l’univers musical, les reprises sont souvent des terrains glissants. Surtout celles de standards des années 80. Elles peuvent être des hommages respectueux ou des dérapages hasardeux. Mais parfois, elles transcendent les attentes et nous laissent bouche bée. C’est précisément le cas de la réinterprétation de “Owner of a Lonely Heart” par Rick Astley, produite par le légendaire Trevor Horn – et accessoirement producteur de la mémorable version originale de Yes.

Un Registre Surprenant pour Astley

Rick Astley, célèbre pour son tube “Never Gonna Give You Up”, n’était pas le premier nom auquel on pensait pour revisiter ce classique de Yes. Pourtant, sa voix chaude et puissante s’insère parfaitement dans cette nouvelle version. Astley, habitué des ballades pop, se glisse ici dans un registre plus inattendu, presque décalé. C’est comme si le garçon sage avait enfin laissé éclater sa voix, pourtant tout en maîtrise et retenue ici.

La Production Soignée de Trevor Horn

Trevor Horn, maître de la production, a sculpté cette reprise avec minutie. Les guitares mordantes, les synthés hypnotiques et les rythmes bien dosés créent une toile sonore complexe. On retrouve ici l’empreinte de Horn, qui par ailleurs rappelle étrangement la trame sonore du “Prayer in C” de Lilly Wood and the Prick. La production est plus que soignée, chaque note est travaillée presque comme un diamant brut.

Sortir la Chanson de l’Oubli

Franchement, qui se soucie encore de Yes en 2024 ? “Owner of a Lonely Heart” avait besoin d’un coup de frais. Cette reprise lui offre une seconde jeunesse. Elle émerge des limbes de la nostalgie pour nous rappeler pourquoi elle a marqué les esprits. Astley et Horn ont réussi à insuffler une énergie nouvelle à ce classique, le sortant de l’oubli et le propulsant dans le présent.

Astley, la Voix Étonnante

Enfin, saluons la voix de Rick Astley. Puissante, émouvante, elle nous enveloppe et nous transporte. On peut remercier Trevor Horn pour cet assemblage harmonieux. Astley, avec son timbre unique, nous rappelle que la musique est un art vivant, capable de se réinventer sans cesse. Osons même dire qu’il possède une voix grandiose, digne des plus belles envolées.

Conclusion

Dans ce monde où les reprises abondent, celle-ci se distingue. Elle nous rappelle que la musique est un voyage, une exploration sans fin. Alors, écoutons Astley, la voix étonnante, et laissons-nous emporter par cette réinvention audacieuse.

Beth Gibbons revient avec « Floating on a Moment » : un voyage planant mais pas transcendant

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Beth Gibbons est surtout connue pour être la voix du groupe de trip-hop Portishead, dont elle a co-fondé en 1991. Avec ses albums « Dummy » (1994) et « Portishead » (1997), Portishead a révolutionné la scène musicale de l’époque en mélangeant hip-hop, rock, jazz et electronica. La voix unique de Beth Gibbons, à la fois fragile et puissante, a contribué au succès du groupe et en a fait une icône de la génération X, et à vrai dire j’en fais totalement partie pour ce coup.

Après la dissolution de Portishead en 2009, Beth Gibbons s’est lancée dans une carrière solo discrète mais remarquée. En 2003, elle sort son premier album solo « Out of Season », un disque folktronica mélancolique et introspectif. Son deuxième album, « Don’t Forget Where You Belong » (2016), est un retour aux sources plus trip-hop qui lui vaut un succès critique unanime.

« Floating on a Moment » est le premier single du troisième album solo de Beth Gibbons, « Lives Outgrown », prévu pour le 17 mai 2024. Produit par le renommé Rustin Man et réalisé avec une pléiade de musiciens talentueux, dont Dan the Automator et Brian Eno, le morceau est une ballade folk aérienne et mélancolique. La voix envoûtante de Beth Gibbons est toujours aussi captivante et les arrangements subtils créent une atmosphère onirique et apaisante.

Si certains saluent « Floating on a Moment » comme une ballade envoûtante et aérienne qui rappelle les meilleurs moments de Portishead, d’autres le trouvent un peu trop classique et prévisible, manquant d’audace.

Pour Pitchfork, le morceau est une « ballade envoûtante et aérienne qui rappelle les meilleurs moments de Portishead ». The Guardian souligne la magie de la voix de Beth Gibbons, qui nous transporte dans un « voyage onirique et mélancolique ». Télérama quant à lui, loue la « grande beauté » du morceau qui nous laisse planer sur un « nuage de nostalgie ».

Du côté des critiques négatives, NME trouve le titre « un peu trop classique et prévisible », tandis que Mojo regrette que Beth Gibbons se contente de « surfer sur ses acquis » sans proposer de réelle nouveauté. Les Inrocks apprécient le charme du morceau mais le jugent sans grande profondeur et manquant de captivation.

Pour ma part, je trouve que ce morceau flirte dangereusement entre le ringard (les chœurs d’enfant, l’orchestration très folk) et le charmant (la voix de Beth, la mélodie). Il faudra donc attendre l’album « Lives Outgrown » pour savoir s’il pourra nous offrir des moments plus intenses, variés et convaincants que ce premier aperçu. En attendant, on se laisse bercer par la voix envoûtante de la chanteuse et on replonge avec nostalgie dans la fin du 20ème siècle…

Kim Wilde au Colisée : une soirée électrique et inoubliable !

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J’ai eu la chance d’assister au concert de Kim Wilde au Colisée de Roubaix le 10 février dernier, et quelle claque ! J’ai déjà vu pas mal de stars des années 80 en concert, mais ce concert-ci était vraiment à part.

Dès son entrée sur scène, Kim Wilde a su captiver le public. Elle a encore un très beau brin de voix, et sa présence est scénique, sans être exceptionnelle, est très chaleureuse. Elle est toujours accompagnée par son frère Ricky, guitariste talentueux et complice de toujours. C’est peut-être une des clés de sa longévité : une famille soudée et passionnée par la musique.

La présence de sa nièce Scarlet sur scène comme choriste donnait d’autant plus de sens à ce moment de partage familial. Comme Kim l’a dit si justement entre deux titres : « You never make it alone ».

Et quelle collection de tubes ! « Chequered Love », « You Keep Me Hangin’ On », « You Came »… La liste est longue, et chaque chanson a été un moment de bonheur intense. Je n’aurais pas cru que « You Keep Me Hangin’ On », entendu des centaines de fois sur les radios, me ferait tant d’effet en live. Et mes poils se sont hérissés dès l’introduction de certains morceaux moins connus, comme « View from a Bridge ». Cerise sur le gâteau, j’ai même redécouvert des tubes obscurs (au moins pour mois) des années 80, comme son « Water on glass » qui tient encore si bien la route !

L’apothéose finale en rappel était bien sûr incontournable, avec « Cambodia » et « Kids in America » repris en chœur par la foule en délire. Kim Wilde a une alchimie spéciale qui fonctionne diablement bien en concert.

J’ai hâte de la voir reprendre la route et les concerts à la sortie de son nouvel album, prévu pour la rentrée. En attendant, ce concert est déjà au top de ma liste des sorties 2024 !

“Replacements” de Chromeo feat. La Roux : Une Ode à l’Amour Inconditionnel

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Soyons francs, on l’aime tellement, Elly Jackson. Sa voix acide et puissante, reconnaissable entre mille, ses mélodies accrocheuses, son style inimitable… La Roux est une artiste unique qui a su conquérir nos cœurs dès ses débuts.

Alors, quand elle sort un nouveau morceau (enfin, un extended remix d’un morceau sorti il y a quelques mois…) on est comme des petits chats devant une pelote de laine : on se précipite dessus, avides de savourer chaque note. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé avec « Replacements », son dernier single en collaboration avec Chromeo.

Dès les premières secondes, on est happé par le rythme funky et les synthés groovy. Puis, au 2ème couplet, voix d’Elly Jackson s’enroule autour de la mélodie avec une sensualité désarmante. On se laisse emporter, on danse, on chante… et on oublie presque de réfléchir.

Car, soyons honnêtes, « Replacements » n’est pas le morceau le plus révolutionnaire de l’année. La structure est assez simple, les paroles un peu bateau, le groove sympa mais pas inoubliable non plus… On a l’impression d’avoir déjà entendu ça quelque part.

Mais, qu’importe ! On est tellement heureux de retrouver La Roux qu’on pardonne volontiers ces petites imperfections. On se dit que c’est un « guilty pleasure », un petit plaisir sans prétention dont on a besoin de temps en temps.

Et puis, au fond, on sait que La Roux est capable de bien mieux. On rêve du jour où elle nous offrira un nouvel album digne de ses premiers chefs-d’œuvre. En attendant, on se contente de « Replacements » et on savoure chaque instant, avec un brin d’ironie et beaucoup d’amour.

PS : Elly, si tu lis ces lignes, s’il te plaît, fais-nous un nouvel album ! On t’en supplie !

écrit avec l’aide de Gemini

Abel : un subtil équilibre entre chanson et rock

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Abel, artiste au physique filiforme et élégant, débarque sur la scène musicale. Son origine m’est totalement inconnue, il semble n’avoir que 20 ans et sort déjà son 2ème EP; mais sa musique m’a parlé d’elle-même. Des chansons tristes et belles, qui nous transportent dans son univers forcément mélancolique.

« Jeunesse éternelle » nous berce avec sa mélodie envoûtante et pourtant ses paroles bien noires . « Comme jeté à la mer » nous plonge dans les profondeurs d’une âme tourmentée. « Essence ivresse » explore les dangers de l’amour et de la dépendance.

Abel a clairement un talent inné pour la mélodie. Chaque chanson est un voyage émotionnel, où les notes et les mots se marient à la perfection. « Si c’est la fin du monde » est une mélodie qui vous rentre dans la tête.

Malgré un budget visiblement limité, ses vidéos sont esthétiques et montrent une vraie cohérence esthétique. Des images simples et symboliques, parfois en noir et blanc, renforcent l’impact émotionnel de sa musique.

A vrai dire, ce qui me plaît vraiment, c’est qu’Abel trouve un équilibre subtil entre chanson et rock. Sa musique est d’abord douce et mélodieuse, puis se transforme petit à petit en quelque chose de plus électrique et rythmée. Ses textes explorent la lumière et l’obscurité, avec délicatesse et simplicité.

Un artiste fascinant et talentueux à découvrir. Un artiste à suivre, qu’on serait très curieux de voir en concert par ici !

Rêve Parti : Lescop, ou la résurrection d’un phénix musical

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Douze ans après un premier album crépusculaire, et 8 ans après un second essai oubliable, Lescop renaît de ses cendres avec Rêve Parti. Tel un phénix musical, l’artiste se réinvente et explore de nouveaux territoires sonores, vibrant d’une force et d’une sensibilité inédites.

Rêve Parti n’est pas une simple suite, mais une véritable résurrection. La mélancolie originelle est toujours présente, mais elle se teinte désormais d’espoir et de lumière. Les synthés froids et distants laissent place à des orchestrations pimpantes, ponctuées de touches électroniques et de percussions tribales. La voix de Lescop, toujours aussi froide, fragile et vibrante, se pare de nuances nouvelles, s’affirmant avec une conviction et une puissance saisissantes.

L’album se déroule comme une introspection intense, une quête identitaire où l’artiste interroge sa masculinité. Les textes, sybillins et directs à la fois, explorent les contradictions et les fêlures de l’être humain, à la recherche d’une vérité intérieure.

On a hâte de retrouver Lescop sur scène, pour communier avec lui dans cette énergie nouvelle et partager l’intensité de ses émotions. Nul doute que ses concerts seront des moments uniques, à la fois intenses et vibrants, à l’image de cet artiste qui n’a pas peur de se mettre à nu et de livrer ses réflexions les plus intimes – je garde en mémoire un souvenir tout à fait ému de son passage au Grand Mix en 2013, avec Yan Wagner en première partie. Comme il le dit lui-même : « c’est comme ça que pensent les garçons ».

En conclusion, Rêve Parti est une étape majeure dans la discographie de Lescop. Un opus qui confirme son talent unique et sa capacité à se réinventer, à explorer de nouveaux horizons avec une audace et une sensibilité rares. Un album à découvrir et à savourer, pour tous les amateurs de musique élégante et introspective.

« That golden time » des Villagers : un beau retour doux-amer

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The Villagers reviennent avec « That Golden Time » : une mélodie douce-amère pour une époque incertaine

Enfin, après une longue attente, The Villagers nous offre un nouveau single, « That Golden Time ». Dès les premières notes, on retrouve la patte reconnaissable du groupe irlandais : une mélodie douce-amère, sublimée par la voix envoûtante de Conor O’Brien.

Le texte, d’une vraie profondeur, explore les thèmes de la nostalgie, de l’amour et de la quête du bonheur dans un monde en proie à l’incertitude. La répétition incantatoire de certains mots et phrases renforce le sentiment de mélancolie et confère à la chanson une dimension hypnotique.

On ne peut s’empêcher de songer aux grands maîtres de la littérature irlandaise en écoutant « That Golden Time ». Les paroles, ciselées avec précision, évoquent les écrits de Yeats ou de Joyce. C’est un véritable plaisir intellectuel que de se laisser transporter par la beauté du langage et la richesse des réflexions d’O’Brien.

Comme Leonard Cohen dans « First We Take Manhattan », O’Brien utilise des figures de style énigmatiques qui donnent à la chanson une profondeur insondable. On y trouve des allusions à des mythes anciens, des symboles religieux et des références à l’histoire irlandaise, sûrement plein d’autres éléments que je n’ai pas compris. Pourtant, ces éléments, loin d’être explicites, invitent l’auditeur à une réflexion personnelle et à une interprétation subjective de la chanson.

« That Golden Time » est une œuvre d’art qui se refuse à une lecture facile. C’est une invitation à la contemplation et à la méditation. C’est un cadeau précieux pour les amateurs de musique raffinée qui sauront apprécier sa beauté complexe et sa profondeur insondable. On a hâte d’entendre l’album au complet, et de retrouver Conor sur les scènes d’Europe !

Jake Shears x Pet Shop Boys x Liza Minelli – Rent

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En 1989, les Pet Shop Boys, alors au faîte de leur gloire, écrivent et produisent le nouvel album de Liza Minelli, elle-même icône du show business. On a peine à trouver un équivalent contemporain de cet étrange attelage, ça pourrait être quelque chose comme Daft Punk qui ferait un album avec Barbra Streisand…

L’album est bien sûr très atypique, et mélange les sons électroniques pop des Pet Shop Boys, des orchestrations classiques hollywoodiennes, des reprises de tubes du moment (le Twist in my sobriety de Tanita Tikaram), des sonnets de Shakespeare, et l’inratable diction comédie musicale de Liza Minelli…

Près de 25 ans après, l’album est un classique inclassable, on aime ou on aime pas à vrai dire, mais c’est un témoignage rare d’une star qui se met en danger, et d’un groupe au sommet de sa gloire qui fait un pas de côté.

Parmi les morceaux, une reprise d’un tube des Pet Shop Boys, Rent, ritournelle synthétique et glacée sur une relation « à bénéfices mutuels », avec la punchline du refrain « I love you – You pay my rent ». La version Liza Minelli transformait le tube électronique en grand moment orchestral, très comédie musicale, avec Ennio Morricone aux arrangements, pour une version très drama queen et fort réussie.

Aujourd’hui, c’est Jake Shears qui reprend cette version, en duo avec Neil Tennant le chanteur des Pet Shop Boys, la chanson devient un duo, ce qui n’a pas grand sens au vu des paroles, mais on ne boudera pas son plaisir de voir ce morceau méconnu revenir brièvement dans l’actualité.

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