Archives de Catégorie: Images

Christine Angot, la parfaite capture de la cinéphilie à la fin du 20ème siècle

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Christine Angot

On ne l’attendait pas forcément là, mais Christine Angot, dans sa chronique du 22 février 2024 sur France Inter, capture avec une grande justesse et une belle finesse l’essence de la cinéphilie et la culture générale de masse liées au cinéma des années 80 et 90. Moi aussi, depuis combien de temps n’ai-je pas vu de film de Wim Wenders..?

Le tricot, un geste anarchiste L'édito culture

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Ces années étaient marquées par une époque où les cinéastes étaient des figures incontournables. Pour discuter autour d’un café avec les collègues, il fallait avoir vu le dernier film de Woody Allen ou d’autres réalisateurs renommés – dont évidemment Wim Wenders comme elle le rappelle si bien. C’était un monde où le cinéma était au cœur des conversations, où les émotions et les réflexions suscitées par les films se partageaient avec passion.

Mais aujourd’hui, ce monde semble avoir disparu. Les discussions à la machine à café ne tournent plus autour des films d’auteur ou des classiques du cinéma, mais plutôt autour des blockbusters de super-héros ou plus encore des séries à succès comme La Casa de Papel ou House of Dragons. Le glorieux passé de la cinéphilie s’est estompé, remplacé par une nouvelle ère de divertissement grand public.

Pourtant, cette chronique nous donne envie de revisiter ce passé. Elle évoque ce film de Wim Wenders, qui suit le quotidien de Hirayama, un quinquagénaire taciturne qui travaille à l’entretien des toilettes publiques de Tokyo. Sa vie est simple et structurée, rythmée par sa passion pour la musique, les livres et la photographie d’arbres. Mais son passé refait surface à travers des rencontres inattendues. Le film explore la beauté cachée dans les détails du quotidien, offrant une réflexion émouvante et poétique sur la recherche de la beauté dans la simplicité2.

“Perfect Days” nous invite à porter un regard neuf sur notre propre vie et à apprécier les moments simples qui la composent. Une invitation à la poésie du réel, à l’émerveillement face à l’ordinaire3.

Kleo, un bijou pop RDA

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Netflix nous propose cette curieuse série d’espionnage pop RDA, Kleo, qui se regarde avec un vrai plaisir. 

Elle se déroule pendant cette étrange période de l’histoire allemande ou le mur était tombé, mais où la RDA était bel et bien encore vivante, et où l’on ne savait pas trop de quoi l’avenir serait fait. C’est à dire, en gros, au 1er semestre 1990. 

Sur ce fonds historique (la séparation et la réunification des 2 Allemagnes est un terreau fertile de tant de films, livres et séries…), Kleo greffe une intrigue d’espionnage très similaire au Red Sparrow de Jennifer Lawrence, mais beaucoup plus loufoque et fantaisiste, tout en captant cet air du temps si particulier. 

La série convainc aussi et surtout par sa galerie de personnages hauts en couleur, ancrés dans leur époque. Kleo l’héroïne éponyme bien sûr, Sven le policier de Berlin Ouest obsédé par un meurtre dans une boîte de nuit berlinoise, Thilo le teufeur qui veut implanter la techno à Berlin (on se donne facilement rendez-vous au Tacheles dans la série, le bunker techno du centre de Berlin Est), Uwe le tueur obtus de la Stasi, et tant d’autres. 

Pour autant, si on roule beaucoup en Trabant et en Wartburg, la série ne verse ni dans une Ostalgie régressive, ni dans une critique politique de fonds. C’est même un point ambigu et assez réussi, une héroïne de la Stasi qui se retourne contre ses maîtres, mais sans critique frontale du régime en tant que tel (quelques séquences drôles à ce sujet, quand Sven s’essaie au commentaire politique sur la RDA et se fait rabrouer par Kleo et d’autres). Souvenons-nous que, pendant ses quelques mois, la réunification n’avait rien d’une évidence, et que tous les avenirs de la RDA étaient encore possibles. 

Enfin, mention spéciale pour la musique, elle aussi d’époque (ou qui y ressemble diablement), et qui nous plonge encore plus dans l’ambiance de ces années si particulières. Une belle réussite dans l’ensemble. 

à retrouver aussi l’article de Thomas Sotinel dans le Monde sur la série.

Ozark S4E8 : une vraie claque

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L’épisode de reprise de la 2ème partie de la saison 4 d’Ozark est une vraie claque. Alors que le début de la saison 4 se traînait un peu, que les intrigues duraient trop longtemps, que les personnages tournaient en rond, cet épisode remet toutes les pendules à l’heure et nous rappelle pourquoi on aime tant cette série. 

C’est de la douleur à l’état pur, du cynisme assumé, de la violence méchante, du mensonge et des larmes; mais aussi des séquences oniriques bizarrement passionnantes, de l’action pure et simple, de l’espoir au bout du tunnel, et un portrait psychologique d’une jeune fille en deuil d’une acuité rare. Et cette conclusion, pour ma part inattendue et brusque, mazette ! 

L’indispensable Spirou d’Emile Bravo

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Spirou n’est pas n’importe quel héros de bandes dessinée. C’est l’incarnation même du style dit « franco-belge », avec son trait, ses héros charismatiques, sa fantaisie (Zorglub, le Marsupilami), son goût des séries longues…et sa déconnection quasi totale des enjeux historiques et politiques.

C’est pourquoi la version du Spirou d’Emile Bravo, en 4 tomes (excusez du peu), était une vraie nouveauté pour ce personnage, qu’on allait retrouver plongé dans les affres de la seconde guerre mondiale en Belgique. C’est aussi une vraie réussite, d’abord graphique, avec un style à la fois fidèle au genre, un peu daté, des couleurs sombres et superbes, des planches très travaillées, des détails un peu partout (essayez de trouver l’écureuil Spip sur toutes les cases !). L’objet album lui-même est superbe, avec son format géant, sa reliure bordeaux, son côté nostalgique de qualité.

Quant à l’histoire elle-même, elle impressionne par la quantité d’enjeux et de contexte que Bravo y incorpore. Voir la seconde guerre par les yeux d’un orphelin ado, qui découvre peu à peu les différents aspects du conflit, les enjeux politiques, la vie dans un pays occupé, les dilemmes moraux d’une situation de guerre, la position de l’Eglise; est à la fois évident et éclairant. Et tout cela est fait assez subtilement, par petites touches, presque l’air de rien; et l’on se dit que pour un « jeune adulte » c’est une lecture nuancée et fine qu’on recommanderait chaudement.

Pour un « vieil adulte » il y a quelques points d’achoppements qui coincent un peu quand même. Certains passages prétendument comiques tombent à plat (le méchant Entresol à l’hôtel de Spirou; les considérations sur le peintre allemand Felix…); et surtout le personnage de Fantasio semble, au moins dans ce tome, d’une grave inconsistance. Il n’est en rien sympathique, plutôt veule, lâche, intéressé, naïf pour ne pas dire stupide; et l’on se demande vraiment pourquoi il est l’ami de Spirou. Je sais bien que Fantasio est censé être gaffeur, malchanceux et comme son nom l’indique fantaisiste voire loufoque, mais on peine à lui voir des côtés positifs dans ce tome.

Néanmoins, au final, Emile Bravo emporte évidemment l’adhésion avec cette relecture riche et complexe d’un personnage fétiche de la BD, à qui il apporte une réelle gravité, tout en respectant son style et son histoire. Une œuvre ambitieuse, dont le 4ème volume ne saurait tarder…

Dune : grand retour au cinéma

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C’était mon grand retour au cinéma, après 18 bons mois d’abstinence. J’avais choisi la facilité : la séance de 19h45, au Duplexe de Roubaix, pour un film sorti 6 semaines avant. Pas trop de risque de foule dense dans la salle.

Quitte à retourner au cinéma, autant en avoir pour son argent : une superstar mondiale (Timothée Chalamet), un roman ultra célèbre, une critique flatteuse, 2h20 de cinéma de qualité assurée.Etait-ce vraiment le cas ? En résumé : oui !

Visuellement le film est somptueux et élégant à la fois. Son mix de high tech et de peuple du désert est tout à fait réussi. Le scénario, à vrai dire inextricable si l’on veut suivre le livre à la lettre (on se souvient de la tentative de David Lynch…), est solide, progresse rapidement, et nous fait vite oublier les 2h20 assis sur son fauteuil de velours rouge (je me suis d’ailleurs dit que c’était peu ou prou l’équivalent de 3 épisodes de série, étrange comme les repères bougent !). Les aspects mystiques, religieux, écologiques, politiques, économiques, sont bel et bien présents; même si bien sûr on aimerait qu’ils soient tous plus développés.

Enfin, et peut-être surtout, la mise en scène de Denis Villeneuve est tout à fait convaincante; il est à l’aise dans les grandes scènes galactiques à la Star Wars; les scènes de combat sont vraiment bien fichues, et les séquences oniriques font avancer l’histoire ce qui est rare.

Au global, expérience positive; il convient d’envisager d’aller voir bientôt le nouveau James Bond avant qu’il ne sorte de l’affiche !

P!nk – All i know so far : hagiographique et touchant

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Les documentaires biographiques sur les stars sont souvent ennuyeux, ou complaisants, ou inutiles, voire les 3 à la fois. D’autant plus quand ils sont – et c’est de plus en plus le cas sur les plateformes de streaming – l’œuvre des stars elles-mêmes.

Pourtant, le « All I know so far » qui vient de sortir sur Prime Video m’a touché à plus d’un titre, même si son côté hagiographique n’est pas absent. P!nk a choisi un angle très personnel, intime, familial, et parle finalement plus souvent de la vie avec ses 2 enfants en tournée, de sa relation et du rôle de père de son compagne Carey Hart, que de son art ou sa vie de star. Et ce n’est pas plus mal comme ça.

Néanmoins, on en apprend pas mal sur elle, son parcours; on est parfois impressionné par sa force mentale, on découvre ses talents d’athlète gymnaste et d’acrobate. Les séquences où elle survole le stade Wembley tout en chantant sont tout bonnement bluffantes, et on imagine l’effet sur les spectateurs.

Mais c’est finalement encore dans les moments personnels, par exemple celui vers la fin où elle lit quelques lettres de fans où l’on se dit qu’après 20 ans de carrière, recevoir de telles lettres et être encore émue par elle est peut-être la plus belle des récompenses. Et on repart avec plein d’airs de P!nk dans la tête qu’on avait un peu oubliés, et qu’on a eu plaisir à retrouver; comme se « So What » virevoltant !

Mare of Easttown : Kate Winslet, we want Mare !

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Depuis 3 semaines, le lundi soir, ne me cherchez pas ailleurs que devant la télé, sur OCS, pour l’épisode hebdo (en US+24h) de Mare of Easttown, la nouvelle mini-série d’HBO avec Kate Winslet en vedette.

Oubliez la nymphette de Titanic ! Kate Winslet incarne une policière d’une petite ville banale de Pennsylvanie, la quarantaine bien tassée, qui connaît tout le monde ou presque dans la ville. Elle est en charge depuis plus d’un an d’une enquête sur la disparition d’une jeune fille sans résultats probants – ce que lui reproche amèrement la famille de la disparue. Mais elle est surtout au contact de la délinquance au quotidien, elle appelle les junkies par leur prénom car elle les connaît par cœur et essaie de les reloger après les avoir arrêtés.

Et puis sa propre vie personnelle est compliquée, entre un ex qui habite la maison d’à côté et se re-fiance, sa mère qui vit chez elle pour l’aider à s’occuper de son petit fils, et sa fille ado en pleine crise rebelle.Bref, on est dans une côté tranche de vie d’une petite communauté tout à fait plaisant, quand tout à coup un 2ème meurtre va relancer l’action, inciter le comté à lui adjoindre un enquêteur, et les péripéties et les surprises vont s’enchaîner…

Kate Winslet porte à bout de bras cette superbe série qui prend son temps, s’attache aux personnages, rend très bien la poésie d’une petite ville comme tant d’autres. Elle est d’une « normalité » presque méconnaissable, et quand tout à coup Mare se maquille pour un rendez-vous galant, elle se métamorphose et on se souvient que, oui, c’est bien Kate Winslet et qu’à 46 ans elle a encore bien du charme. Mais quelques minutes après, elle a repris son uniforme pataud et s’enfonce à nouveau dans les méandres de sa vie difficile. Très chaudement recommandé !

Le Serpent, glacial et remarquable

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Difficile de rester insensible à une série comme le Serpent. Au début, on se demande vraiment ce qui pourrait nous attirer dans une série relatant le parcours d’un obscur serial killer des années 70 en Thaïlande. Et puis, au terme des 45 premières minutes, on est saisi par un drôle de malaise, on a l’impression de commencer un bad trip, dont on se demande jusqu’où il peut aller.


D’abord, première énorme réussite, Tahar Rahim est plus que convaincant en Charles Sobhraj. Il fallait un interprète de gros calibre pour assurer le côté voyou magnifique, manipulateur hors pair, mais aussi escroc sans coeur, tueur sans scrupules, capable de s’attacher d’inexplicables fidélités – et des haines tenaces aussi. Netflix l’a trouvé avec lui.
Autre réussite, la confrontation – presque toujours à distance – Sobhraj / Knippenberg, le diplomate hollandais en poste à Bangkok qui se prend d’intérêt pour cette affaire, ne lâche pas la pression, court de multiples pistes, met en danger sa carrière et sa vie privée pour une cause que personne ne lui demande de défendre. Un très beau portrait de personnage, pas forcément attachant, mais fouillé et crédible.


On voit quelques critiques négatives sur la construction temporelle un peu embrouillée de la série, avec ses multiples mouvements en arrière et en avant. A vrai dire, le procédé est très classique, le fil de l’action se suit sans problème; là aussi avec des répétitions de mêmes moments dans des épisodes différents qui permettent de jeter un nouveau coup d’oeil à des scènes déjà vues – et souvent avec la conscience glacée du drame dont on sait qu’il va se dérouler. Et l’on comprend rapidement que cette confusion des temps, c’est celle des esprits de ceux que Sobhraj manipule, embobine, met sous son emprise; et aussi celle des enquêteurs qui ne savent plus où donner de la tête dans ses nombreux voyages, ses multiples identités – d’où l’aspect insaisissable du serpent du titre.


Enfin, autre franche réussite, la photographie et la recréation du Bangkok et de l’Asie des années 70. Bon, je ne sais pas si Bangkok ressemblait vraiment à ça, mais on y croit à fond; la reconstitution est franche et massive et j’ai marché à fond, me demandant souvent comment on pouvait recréer des scènes de rue aussi denses. CGI à fond j’imagine, mais un résultat convaincant et un vrai parti pris esthétique. Je comprends aussi qu’on puisse ne pas apprécier car cela donne une image lourde, chargée, pas toujours belle.


Jusqu’au bout, on est pris par l’intrigue, poursuivi par ce malaise, on veut savoir comment va s’achever ce road trip sinistre, on se demande comment les protagonistes peuvent tomber sous la coupe de ce sinistre personnage et on le comprend sans doute un peu. Glaçant et remarquable.

Snowpiercer S02 : un patchwork disparate

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Les premiers épisodes de la saison 1 de Snowpiercer m’avaient à vrai dire peu convaincu. Une caractérisation simpliste des personnages, un univers visuel pas toujours très séduisant, une intrigue de résolution de crime dont on se demandait ce qu’elle venait faire dans ce train, et un large écart avec le film qui me déstabilisait un peu.


Néanmoins je me suis accroché, et à partir de la fin de la saison 1 et surtout de la saison 2, cette obstination a été payante. L’intrigue « policière » a cédé la place à une intrigue politique assez intéressante; le personnage de Leyton est plutôt attachant; on commence, comme les passagers, à s’habituer à l’univers si particulier du train (et à oublier tant le film que la BD d’origine, et pourquoi pas après tout), et de temps en temps des images magnifiques du train dans son environnement glacial étreignent par leur beauté. Et puis, quel beau nom que ce Transperceneige, quand même !


Tout change à la fin de la saison 1, et c’est pour le mieux. Selon le vieux principe d’Hitchcock, plus le méchant est réussi, plus le film est réussi. Et c’est ce qui vaut pour le début de la saison 2, avec un « nouveau » méchant particulièrement plaisant, retors, sincère et machiavélique, tordu et prévisible, malsain et si logique. Et cette magnifique métaphore du train comme image de la société fonctionne encore mieux lorsqu’il y a 2 trains, qui plus est s’ils sont accolés ! On apprécie aussi les aspects rituels de la série, « le train aux 1034 wagons » et autres figures de style plutôt bien trouvées.


Cependant, il faut bien avouer que la saison traîne en longueur, les répétitions abondent, le développement des personnages n’est pas toujours cohérent; l’épopée parallèle en dehors du train d’un personnage est fort mal intégrée dans le tout; bref la série est un patchwork pas toujours heureux ni très convaincant. Reste un plaisir feuilletonnant, certains personnages auxquels on s’attache, des moments de grâce ou loufoques ou de confrontation plutôt réussis qui fait qu’on s’accroche. Jusqu’à une saison 3 ?

Invisible Man : une variation convaincante

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Dans ce film de Leigh Whannel sorti l’an dernier, je m’attendais à une n-ième variation du thème de l’Homme Invisible d’HG Wells, un cocktail de comédie dramatique, de science-fiction, de mystère et peut-être un peu de comédie. Eh bien pas du tout – et c’est pour le mieux.

Elisabeth Moss, qu’on devine abonnée aux rôles de femmes fortes mais tourmentées, dans la lignée de sa (remarquable) prestation dans la Servante écarlate, incarne Cecilia, la femme d’un génie de l’optique, qui surveille ses moindres faits et gestes, et qu’elle quitte en échappant à sa surveillance dans une haletant scène d’introduction.15 jours après, on apprend le suicide du mari en question, mais loin de la soulager, la nouvelle l’inquiète, car il lui semble qu’il est toujours là, et différents indices lui font croire qu’il est toujours présent…Comment cela serait-il possible ?

La réponse est bien sûr dans le titre, l’intérêt du film n’est pas là, mais dans la transformation de ce thème en variation sur l’emprise d’un époux violent sur sa femme, sur la surveillance et son obsession, sur la place qu’un être abusif peut prendre dans la vie quotidienne. Et le thème classique de l’incompréhension de l’entourage, de la santé mentale, prend un relief tout particulier. Le scénario se remarque par sa pertinence, la construction du film est habile, la réalisation tire son épingle du jeu en brodant autour du thème de la surveillance, des caméras vidéos, avec des angles de prise de vue originaux et quelques belles scènes immobiles assez glaçantes.

Tout n’est pas parfait, et la fin du film notamment verse dans le film d’action plus convenu; mais c’est dans l’ensemble un film tout à fait convaincant.

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