Archives de Tag: TV on the Radio

Mon Top Albums 2014 : #6, TV on the radio, Seed, sophistiqué et immédiat

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TV on the radio, ce sont un peu les intellos de l’indie rock. Des chansons un peu complexes, des productions travaillées et léchées, des textes parfois un peu tordus. J’avoue ne pas les avoir suivi dans tous leurs albums, après les 2 premiers au début des années 2000 qui emportaient facilement l’adhésion.

TV on the radio c’est surtout le producteur et multi instrumentiste Dave Sitek, une sorte de magicien de la production, capable de donner du lustre et du relief à des morceaux parfois bien indigents. Et l’année dernière, une des bonnes surprises était l’album de Beady Eye, le groupe de Liam Gallagher, qu’il avait produit, dont on n’attendait franchement rien de spécial, et qui s’était révélé véritablement excitant (voir mon billet de blog à ce sujet)

Allait-il transformer l’essai sur le nouvel opus de TVOTR ? La réponse est un OUI franc et massif ! Le single d’introduction, Happy idiot, renouait avec une veine inspirée et mélodique, une chanson racée, énergique et mélancolique à la fois; et le reste de l’album est à l’avenant, avec l’entêtant Careful you, les accents de REM dans Could you, le roublard Right now, le pogo furieux de Lazerray…Bref, une vraie réussite.

 

TopAlbums2013 #17 : Beady Eye, « BE »

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Voilà bien un album dont on n’aurait pas donné bien cher sur le papier. Au delà d’un nom de groupe assez repousseur (les « Yeux Globuleux »…), c’est surtout qu’avant le crash en plein Rock en Seine d’Oasis en 2009, ça devait bien faire 15 ans que les frères Gallagher n’avaient plus produits de disques vraiment intéressants, se contentant de tournées gigantesques (et surtout en Angleterre) où ils reprenaient leurs vieux tubes, et pour les nouveaux morceaux d’une sorte de soupe pub rock peu inspirée et peu inspirante.

Et parmi les 2 frères, ce n’est sûrement pas à Liam, le chanteur grande gueule et tête à claques, qu’on aurait donné le plus de chance d’avoir une carrière solo digne de ce nom. Et pourtant, son 1er effort, l’album sorti en 2010, s’il n’était pas non plus génial, était déjà plus écoutable que les dernières productions d’Oasis.

C’est donc plus par acquis de conscience qu’autre chose que j’ai jeté une oreille à ce second album, vaguement attiré par la production de Dave Sitek, du groupe culte TV on the Radio. Et dès les 1ères secondes du 1er titre, « Flick on the Finger », on est immédiatement capté par la force du titre, le magnétisme du chant, la puissance d’évocation, les envolées des cuivres; on se demande vraiment si c’est bien le groupe qu’on pensait. Et il faut bien reconnaître, « malgré qu’on en ait » (oui je parle comme Racine parfois), que Liam Gallagher, alcoolique, junkie, gros beauf mal dégrossi, macho et misogyne, catastrophe fashion engoncé dans son anorak de no-life, EST le rock anglais, issu du peuple, gouailleur, morgue, inspiré, électrisant, électrisé, libérateur, dionysiaque. Pas un hasard si Oasis a été Oasis.

On enchaîne sur le plus calibré FM mais toujours aussi bien produit et inspiré « Soul Love »; on retrouve les harmonies à la Beatles typiques d’Oasis sur « Face the Crowd », mais débarrassées de leur lourdeur habituelles dans un titre plus sec et enlevé.

« Second Bite of the Apple » est plus convenu, mais mélodiquement inspiré et avec, marque de fabrique de Liam, un refrain hyper basique mais qui emporte le morceau, et toujours aussi bien produit (ceux qui ne savent pas à quoi sert un producteur sur un album peuvent comparer les 2 albums de Beady Eye pour en avoir un exemple criant). « Iz Rite » est un peu sur la même structure, avec un démarrage convenu, et un refrain qui sauve le morceau. On rebouge son popotin et on tape dans les mains dans un « I’m just saying » qui donne enfin de chanter en choeur et de lever les mains au dessus de la tête, c’mon!

Pour être honnête, tout n’est pas remarquable. « Soon come tomorrow » est une ballade un peu soporifique; on s’ennuie aussi sur « Don’t bother me », et la fin de l’album en général est moins convaincainte, même si l’on remarque toujours les efforts méritants de Sitek pour donner un écrin sonore luxuriant et magnifique aux compositions plus ou moins inspirées de Liam Gallagher et son groupe.

Néanmoins, Beady Eye nous livre sur cet album une demi douzaine de morceaux tout à fait convaincants, transcendés par un producteur en grande forme, et qui nous fait espérer que la reformation d’Oasis attendra encore quelques années puisqu’il semble que les frères Gallagher sont plus inspirés séparés que dans le même groupe !

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