Archives de Tag: Nolwenn Leroy

Mika ou le retour de la « variété internationale »

Publié le

Quand j’étais jeune (…) et que je fouillais dans les bacs à vinyles des magasins de disques, il y avait une catégorie mystérieuse qui s’appelait « variété internationale ». On y trouvait un étrange conglomérat de noms qui ne m’évoquaient pas grand chose, les Carpenters, Barbra Streisand, Neil Diamond ou Scott Walker, et autant dire que je n’y passais pas très longtemps. Je les entendais parfois aussi le dimanche matin au « Stop ou encore » sur RTL, ça m’ennuyait un peu, je trouvais que c’était plutôt pour ma grand mère.

No-Place-In-Heaven-1

30 ans après, Mika sort son 4ème album, « No place in Heaven », les magasins de disques n’existent plus, les vinyles sont achetés par des hipsters, le Stop ou Encore de RTL existe toujours mais on doit y passer Nolwenn Leroy et Yannick Noah; et maintenant Mika me paraît tout à fait programmable dans cette « variété internationale ».

De quoi s’agit-il ? De chansons d’artisan, fort bien travaillées. Le texte est un peu banal, autour de l’amour et la rupture, toujours convenu, jamais choquant. Les orchestrations sont de bon goût, un peu traditionnelles, piano cordes voix, disons-le assez ennuyeuses mais peuvent plaire à tous. Les choeurs féminins sirupeux abondent dès que possible pour souligner des lignes mélodiques onctueuses. De temps en temps c’est rythmé mais pas trop. Peu de guitares électriques, peu de sons électroniques. Le plus souvent ce sont des ballades un peu indigestes, « cheesy » diraient nos amis anglais. Les titres en français, du genre « Boum boum », paraissent plus viser un public de préados.

Qu’est-il arrivé à Mika pour qu’il en arrive là ? Lui qui a déboulé il y a bientôt 10 ans sur un créneau pop / glam décalé, lui qui a tenté des orchestrations électro pas si mal réussies dans son dernier album, le voilà devenu plus proche de Francis Cabrel que des Scissor Sisters…L’âge venant ? Un amour enfin déclaré pour le « middle of the road » ? Des ventes pas suffisantes et une maison de disque exigeante ? L’attrait du grand public en étant jury de The Voice ?

Difficile à dire, mais de mon point de vue la pilule est difficile à avaler. Evidemment, de temps en temps une chanson surnage et s’impose. Difficile de résister à « Good guys » avec sa mélodie qui rebondit. « J’ai pas envie » aurait pu être fun si le texte n’était pas aussi puéril ou cruel, selon la manière de voir les choses. Enfin, on accordera à « Ordinary Man », la plage finale, le bénéfice d’une réussite exemplaire, comme quoi l’économie de moyens est parfois la meilleure solution…

#NSPLG

Nos voyages en itinéraire bis

Grand Place

Mes humeurs, mes coups de coeur , mes decouvertes... #Roubaix

Draps de toute laine

Rien de ce qui est roubaisien ne m'est étranger

SAIGONroub@ix

Itinéraire d'un enfant du Mékong

La Revue de stress #RevuedeStress 2.0

La chose importante est la chose évidente que personne ne dit. Tel est le journalisme d'aujourd'hui.

blogosth

Il y a bien longtemps, dans une blogosphère lointaine, très lointaine... vivait un drôle de petit blog !

florenthenrifonteyne

A fine WordPress.com site